« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

vendredi 16 juin 2017

#ChallengeAZ : N comme noces Lejard

Noces d'Honoré Lejard, 1900 © Coll. personnelle

C’est la plus ancienne photo de mariage que je possède. Elle provient de l’album de photos familial : en 1900 Honoré Lejard y épouse… je ne sais pas qui (mariage pas trouvé !). Honoré est le demi-frère, de la grand-mère de mon père, de 20 ans son aîné. Remarquez les quelques coiffes angevines (encore) caractéristiques de l'époque.


2 commentaires:

  1. La noçe angevine et ses belles coiffes,les jeunes hommes arborant ostensiblement les premières cigarettes,deux soldats en uniforme,et l'immanquable violoneux...

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  2. J'adore ces photos...
    Elles sont tellement riches de gravité, de regardq profonds...

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