« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

1914



Juillet 1914
L'assassinat de l'Archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, vient d'arriver (le 28 juin 1914). Cet événement ne fait que pousser au paroxysme des tensions issues de contentieux antérieurs (rivalités stratégiques, politiques, économiques et coloniales). Il est vu comme le déclencheur de la Première Guerre Mondiale.
Ce "live-tweet" commence fin juillet 1914 : nous faisons connaissance avec Jean-François Borrat-Michaud, jeune haut-savoyard de 20 ans, mon arrière-grand-père.

Août 1914
Le 1er août la guerre est déclarée en France. Jean-François attend dans l'inquiétude sa mobilisation officielle. Avec ses amis, il commente l'actualité nationale et internationale troublée de cet été 1914.
 
Septembre 1914
Jean-François reçoit son ordre de mobilisation : il rejoint sa caserne et commence à faire ses classes.
 
Octobre 1914
Pendant la vie à la caserne, les exercices se succèdent.

Novembre 1914
Outillage, camouflage, solidarité... L'apprentissage se poursuit.
 
Décembre 1914
Gymnastique, marches militaires et premier Noël loin des siens.

 

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