« Un soir, sur un chemin familier qui m’est cher, en mettant mes pas dans les pas de ceux qui m’ont précédé sur cette terre, j’ai senti frissonner l’arbre du silence. […] Il n’y avait plus de vent, rien ne bougeait, tout était apaisé, et pourtant j’ai entendu comme un murmure. J’ai eu l’impression - la conviction ? - qu’il provenait de l’arbre dont nous sommes issus : celui de nos familles, dont les branches sont innombrables et dont les feuilles frissonnent au plus profond de nous. Autant de feuilles, autant de voix vers lesquelles il faut se pencher pour bien les entendre, leur accorder l’attention nécessaire à la perception d’un silence qui, en réalité, n’en est pas un et ne demande qu’à être écouté. Je sais aujourd’hui que ce murmure a le pouvoir de donner un sens à notre existence, de prolonger la vie de ceux auxquels nous devons la nôtre, car ils nous habitent intimement. »

- Christian Signol, Ils rêvaient des dimanches

1916


Janvier 1916
Accalmies et bombardements se succèdent. Jean-François est finalement blessé au Kiosque (pour la première fois).

Février 1916
Jean-François découvre un nouvel univers : l'hôpital.

Mars 1916
De l'hôpital, des échos de Verdun, des souvenirs du champs de bataille...

Sans information à propos de Jean-François entre sa blessure et son retour au front, je suis obligée de faire une pause dans le suivi journalier de mon arrière-grand-père. Pendant cette période, quelques tweets nous rapellent que Jean-François est toujours là. Rendez-vous en septembre... 

11 juillet
Toujours en convalescence, j'apprends mon changement d'affectation : encore au 23ème BCA, je passe de la 5ème à la 13ème compagnie.

5 août
Encore en convalescence, et fidèle au 23e BCA, je suis muté à la 12e compagnie. Je ne suis cependant toujours pas de retour au front.

24 août
J'apprends avec tristesse la mort d'Alphonse Jay, le troisième copain. Je reste le dernier de notre bande...
Fiche MPF Alphone Jay © Mémoire des hommes

Septembre 1916
Retour au front... Cette fois c'est la Somme.

Octobre 1916
Moins d'un mois après l'arrivée dans la Somme, Jean-François retourne dans les Vosges.

Novembre 1916
Petite pause dans les Vosges avant de nouveaux combats.

Décembre 1916
Jean-François toujours dans les Vosges, pour un troisième Noël.


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